El Bobby, artiste de rap lyonnais, s'est livré à iMusician pour nous raconter ses début et son projet Croquis, Volume 1.
Pouvez-vous présenter votre collectif (Son histoire, son projet, son univers, ses artistes) ?
J'ai commencé tout seul dans ma chambre et petit à petit on est en train de créer notre petite famille dans la musique.
Tout part du hip-hop car n'importe qui peut rentrer dans cette vague, c'est le meilleur moyen d'extérioriser. Il suffit de regarder un rappeur qui lâche un couplet à la radio pour voir tout ce que ça dégage.
Récemment, j'ai été invité dans un projet « Le Plan Ä » qui regroupe des artistes locaux de la région lyonnaise, des caméramans, des instrumentistes… On a loué une maison où on a installé nos studios et en un week-end on a fait un album ! Personne ne se connaissait et pourtant il y avait une alchimie incroyable grâce à la musique. Dans cet album on peut retrouver Azaria, Le K, Lightskin, Fleur sous bitume, Cyrious, Sitos, Shana, Chef Kanaga, Jeez, Rodéo, Yansy, Alexandre Mamelli, Sn The doctor.
Ce projet arrivera sur les plateformes de streaming et les réseaux vers la fin de l'année.
Parlez-nous un peu du projet El Bobby et de son projet Croquis, Volume 1. Cet EP a trouvé son audience, notamment sur Spotify. Pouvez-vous nous parler de la stratégie digitale mise en place pour y parvenir ?
Jeune artiste de Lyon, El Bobby puise ses inspirations dans la vie moderne et celle du passé, des récits contradictoires qui représentent l'époque actuelle.
Adolescent de la ville ou enfant de la montagne, introverti ou/et extraverti, solitaire ou en groupe, une incohérence artistique règne dans ses créations et dans ses textes .
Son dernier projet « Croquis » composé de 4 titres représente ses premières recherches vers la musicalité qui lui correspond le mieux .
Des poésies décalées sur des rythmiques africaines ou pourquoi pas sur de la techno berlinoise, c'est comme ça qu'il imagine la suite… mais pour le moment il évolue grâce à des nouvelles rencontres.
Il paraît que vous êtes en tournage sur Lyon. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?
C'est une musique en featuring avec un rappeur de Manchester, James Robinson, un beatmaker Lyonnais, Jeez. On a envie de mettre ce morceau - qui s'appelle « 7sur7 » - en vidéo avec un petit court métrage qui sera fait par le réalisateur marseillais Alexandre Mamelli.
Comment voyez-vous l'évolution de votre structure dans les années qui viennent ?
Tant que je m'amuse et qu'on arrive à s'en sortir dans les prochaines années, je vais continuer à mettre du temps et de l'énergie dans la musique.
L'idéal serait de collaborer avec des structures locales porteuses des mêmes valeurs que nous pour mettre en avant nos artistes et créer des projets musicaux qui ont du sens.
Que signifie l'indépendance pour vous aujourd'hui ?
L'indépendance c'est beaucoup de communication, beaucoup d'entraide au final, beaucoup d'amour aussi, beaucoup de rencontres, parfois des déceptions, mais surtout de belles surprises… un peu comme dans une famille.