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Sortie de la semaine : Azo

  • 14 mai 2021, vendredi
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Photo noir et blanc de la productrice belge Azo

Musicienne de longue haleine, la productrice belge Azo excelle dans l’art de l’hybridation : numérique et analogique, de la techno à l'acide, des influences cultes du passé a sa version du son futur. Résidente notamment au club C12 de Bruxelles, Azo fait danser sans relâche depuis plusieurs années les clubs à travers l'Europe.

Au moment où la rave culture vit des heures difficiles, Azo sort “Sunset on Kalt”, single sombre et délicieux, hommage nostalgique à son dernier live en conditions réelles. C’est notre sortie de la semaine. Séduits par son style et sa vision, nous avons posé quelques questions à l'artiste.

Pouvez-vous présenter le projet Azo (son histoire, ses influences...) ?

J’ai commencé la musique à l'âge de 4 ans, j’ai appris le piano et le violoncelle au conservatoire et à 18 ans j’ai acheté des platines et commencé à mixer et à produire en même temps. Cela m’a amené à jouer dans des lieux comme Dour Festival (be), Concrete (fr), Horst (be), Couleur Café (be), Hoer (de) Listen Festival (be), La Machine du Moulin Rouge (fr) la Gaîté lyrique (fr)…

Je suis une passionnée de musique, ça va de l’acid à la rave en passant par la techno de Détroit. Je suis résidente au club C12 et à Kiosk Radio à Bruxelles. J’organise des évènements liés à la musique électronique dont le Queer Future Club qui est un nouveau concept en collaboration avec le C12. On souhaite représenter le futur des fêtes queer, en mêlant musique, performances et art, tout en étant ouvert et inclusif au regard de n’importe quel genre, sexualité, origine et n’importe quel code qui existe dans la scène LGBTQIA+.

Utilisant des synthétiseurs et des boîtes à rythme orchestrées par des contrôleurs numériques, J’essaie de m’approprier l’histoire de la techno, de l’acid et de la culture rave pour définir ce que peut être la musique électronique aujourd’hui.

Pouvez-vous nous parler de votre sortie Sunset on Kalt ?

Le morceau « Sunset on KALT » raconte mon trip au KALT, un club de Strasbourg où je suis allée jouer en septembre dernier sur leur rooftop. C’était une des seules occasions où j’ai pu faire danser un public depuis cette période de Covid, c’était important pour moi de dédier un morceau à ce voyage.

Pochette du single Sunset on Kalt par la productrice Azo

"Sunset on Kalt" (Crédit : Gabriel JeanJean / Samuel Koehl)

C’est un mélange mélancolique et nostalgique de synthétiseurs rappelant la musique de Détroit et de Breakbeats du style UK hardcore provenant d’une autre ère, celle des raves qui ne sont plus pour le moment. C’est un extrait de la compilation KALT VA 02 sortie sur le label du club. Après une première compilation orientée techno ils en ont sorti une aux couleurs house. Elle rassemble des artistes internationaux comme Massimiliano Pagliara, Shaun J. Wright, Alinka, Sedef Adasi et aussi les résidents du Kalt club comme Stu, Roan and Schaed.

Que signifie la notion de succès pour vous ?

Pour moi le succès c’est avant tout avoir la chance de travailler dans un domaine qui me plait, mais aussi de pouvoir partager ma musique avec des personnes qui l’apprécient en restant fidèle à mes valeurs et à mes directives artistiques.

C’est pouvoir faire passer des messages comme inciter les gens à prendre soin les un des autres, à accepter les différences, c’est pouvoir privilégier la qualité musicale et pouvoir vivre pleinement mon amour de la musique.

Que signifie pour vous être une artiste indépendante et quel est le rôle d'iMusician dans cette aventure ?

Distribuer moi-même ma musique était une expérience nouvelle pour moi. En général je travaille avec des labels qui s'occupent de se connecter avec les distributeurs.

La compilation est sortie sur Bandcamp en CD et le KALT m’a proposé de poster mon morceau en streaming si je le souhaitais. J’ai contacté des personnes de mon entourage pour savoir quelle plateforme était la plus adaptée et on m’a redirigée vers iMusician.

J’ai trouvé la plateforme simple d’utilisation pour une première expérience, j’ai été aidée par l’équipe par rapport aux requêtes spécifiques que j’avais afin d’optimiser au mieux la sortie de mon morceau.

Il est essentiel pour les artistes émergents d’avoir des solutions simples et abordables pour distribuer leur musique. L’industrie musicale est un système complexe et il est nécessaire de pouvoir se reposer sur un système fiable et une équipe à l’écoute.

Portrait noir et blanc de l'artiste Azo

Azo - Portrait par Antoine Grenez

Quels sont vos projets à venir ?

Je prévois de sortir 3 vinyles au cours de l’année sur 3 labels différents. Les sorties digitales ont été un bon tremplin pour moi et je bénéficie maintenant de la confiance des labels pour sortir mes EPs en physique. Les morceaux seront toujours en vente en digital et disponibles sur les plateformes de streaming. Le premier EP sera sur le label Biologic Records en septembre prochain. C’est un label franco belge tenu par DC Salas et Abstraxion. Il a été mixé au Greenhouse Studio en Belgique et il inclut un super remix qu’on a hâte de dévoiler.

Je prévois aussi de lancer mon label Queer Future Club qui sera un sub label du C12 qui réunira premièrement des artistes queer internationaux sur une compilation.

J’avais déjà réalisé la curation de la dernière compilation Social Distancing du label C12 (ci-dessous). Le but était d’avoir une compilation qui reflétait mes influences musicales en accord avec leur direction artistique. La volonté du C12 à travers sa première série de compilations était de promouvoir durant la période de Covid-19 la scène électronique belge qui regorge de talents mais qui est sous-représentée.

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