Comment gérer les revenus d'une collaboration musicale
- Michele
- 25 juin 2024, mardi
La gestion des revenus est un aspect complexe mais crucial d'une bonne collaboration musicale. Après avoir déterminé la répartition des différents coûts, les artistes doivent s'assurer que chaque personne reçoive sa juste part des revenus générés. Cet article vous explique comment gérer l'argent généré par vos collaborations musicales et comment utiliser l'outil Revenue Splits d'iMusician.
L'argent dans les collaborations musicales
Les collaborations musicales permettent aux artistes de combiner leurs connaissances et leur expérience, donnant ainsi à toutes les personnes impliquées la possibilité de dépasser les limites de la créativité individuelle. Une collaboration réussie exige une vision commune, de bonnes compétences en matière de communication, de la fiabilité et une approche équitable des questions financières.
Bien que la gestion des finances soit peut-être l'aspect le moins agréable, elle est cruciale dans le processus de collaboration. Deux questions fondamentales se posent : Qui paie quoi ? Qui est payé pour quoi et combien ? Les réponses varient en fonction du contexte et de l'ampleur de la collaboration. Par exemple, un groupe grunge composé de quatre membres doit gérer ses finances différemment d'un‧e beatmaker qui collabore avec un‧e rappeur‧se. Nous allons utiliser ces deux exemples pour illustrer différentes façons de gérer les revenus d'une collaboration musicale.
Gérer les coûts d'une collaboration
Faire de la musique a un coût. Lorsqu'on collabore, la première étape consiste à déterminer qui peut (ou veut) couvrir quels coûts. Un groupe de musique grunge doit payer pour l'équipement, les logiciels audio, la location de studios pour l'enregistrement et les répétitions, mais potentiellement aussi pour engager des professionnels (par exemple, des ingénieurs pour le mixage et le mastering), investir dans le marketing, etc.
Pour gérer ces dépenses, le groupe a plusieurs options. Une approche consiste à calculer les coûts totaux et à les répartir de manière égale entre les quatre membres, en veillant à ce que chaque personne contribue au même montant. Cela dit, le groupe peut aussi tenir compte de la situation personnelle de chaque membre et ajuster les cotisations en conséquence. Il existe d'autres stratégies de financement possibles, telles que le lancement d'une campagne de collecte de fonds ou la mise en place de plans de paiement.
Dans le cas d'une collaboration entre un‧e beatmaker et un‧e rappeur‧se, les arrangements financiers sont généralement plus faciles à gérer. La plupart du temps, l'artiste qui chante prend en charge les frais liés à l'achat de l'instrumentale, aux heures de studio et éventuellement au clip musical. Si l'artiste enregistre directement dans le studio du producteur ou de la productrice, les frais d'exploitation de l'espace et de l'équipement lui reviennent généralement aussi. Toutefois, dans le cadre d'une collaboration plus établie et sérieuse, les producteur‧rice‧s peuvent offrir un soutien supplémentaire, tant sur le plan financier que pendant le processus d'enregistrement.
Une fois qu'une chanson a été enregistrée et publiée, les différent‧e‧s collaborateur‧rice‧s doivent se répartir les revenus.
Distribuer les revenus d'une collaboration musicale
La distribution des revenus est le processus de répartition des revenus musicaux entre les collaborateur‧rice‧s, de sorte que chaque personne reçoive sa juste part en fonction de son rôle et des conditions convenues. Il s'agit de décider comment répartir les revenus issus du streaming, de l'octroi de licences, des concerts et des produits dérivés. Toutefois, l'argent est un sujet délicat qui peut rapidement conduire à des conflits et, au pire, à la rupture d'un groupe ou d'un duo.
Par exemple, certains membres pourraient considérer que leurs contributions sont sous-évaluées, tandis que d'autres pourraient réclamer une rémunération plus élevée. De plus, des différends peuvent émerger lorsqu'il s'agit de déterminer à qui reviennent les crédits d'écriture et, par conséquent, une part des droits d'auteur. Si d'un côté, le fait de faire des compromis et de maintenir une attitude coopérative peut être utile, une compromission excessive peut quant à elle provoquer des différends par la suite, surtout si le projet connaît un succès plus important que prévu.
Pour éviter les conflits liés à l'argent, les artistes doivent tenir des registres détaillés des investissements et des contributions de chacun‧e. Ces informations peuvent être utilisées pour établir des contrats clairs avec une répartition détaillée des revenus, des dépenses et des rôles. En tant qu'artiste, il est essentiel de maintenir une communication transparente et régulière sur ces questions afin d'éviter les malentendus et de s'assurer que tout le monde soit bien informé. Dans le pire des cas, une personne neutre peut toujours contribuer à faciliter la médiation des conflits avant qu'ils ne dégénèrent.
Voici quelques exemples concrets. Un groupe peut définir les rôles et les responsabilités de chaque membre, et prendre en compte leurs contributions financières afin de déterminer les différentes parts de revenus. Si les efforts et les investissements de chaque personne sont à peu près identiques, il suffit de diviser les gains par quatre pour que chaque personne reçoive le même montant.
Lorsqu'un‧e beatmaker collabore avec un‧e rappeur‧se, les revenus musicaux sont soit attribués à l'artiste qui a acheté le beat, soit partagés en deux. Toutefois, certain‧e‧s artistes peuvent réclamer une meilleure rémunération selon leurs efforts et leurs contributions. Les producteur‧trice‧s doivent toujours demander à figurer sur la liste des auteur‧trice‧s-compositeur‧rice‧s et à être inclus·e·s dans la répartition des revenus. Bien que cela puisse être redondant et inconfortable, il serait dommage qu'un‧e beatmaker ne perçoive pas ses revenus si une chanson devient virale.
Heureusement, les artistes peuvent utiliser divers outils pour simplifier le processus de calcul et éviter d'éventuelles disputes dues à des erreurs. L'un de ces outils est la fonctionnalité Revenu Splits d'iMusician.
Qu'est-ce que Revenue Splits ?
Dans les collaborations, les revenus issus du streaming sont généralement répartis entre tou‧te‧s les collaborateur‧rice‧s impliqué‧e‧s. Les artistes doivent partager les revenus totaux par personne selon le pourcentage convenu dans leur accord.
Si tout est fait manuellement, ce processus peut rapidement devenir une source de tracas et de perte de temps, en particulier dans le cas de larges collaborations impliquant de nombreuses personnes. De plus, des erreurs de calcul peuvent provoquer des désaccords et des accusations, ce qui peut à terme diminuer la confiance entre les personnes impliquées. Toutefois, grâce à Revenue Splits, cela n'a pas à être aussi compliqué.
Grâce à la fonction Revenue Splits d'iMusician, les artistes et les labels peuvent garantir une répartition équitable et transparente des revenus générés. Intégré au plan AMPLIFY+ d'iMusican, cet outil permet une répartition et un partage directs des royalties. Revenue Splits est une solution simple pour éviter les calculs manuels et aider les artistes à gérer facilement chaque collaboration.
Les artistes peuvent répartir les revenus entre les différent‧e‧s collaborateur‧rice‧s et ce, en seulement quelques clics. Lors de l'upload d'un titre, il suffit d'accéder à l'onglet Revenue Splits, d'ajouter les collaborateur‧rice‧s et de spécifier les pourcentages de répartition. Les sorties qui ont déjà été créées peuvent également être mises à jour. Les propriétaires des sorties ont un contrôle total sur la répartition et peuvent procéder à des ajustements à tout moment.
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