Alors que nous avions initialement l'intention d'écrire sur la manière de devenir un·e auteur·trice-compositeur·trice professionnel·le, nous avons finalement pensé qu'un tel article couvrirait un grand nombre de points que nous avons précédemment abordés (et que vous connaissez certainement déjà), comme la pratique de votre métier, l'apprentissage des bases de la théorie musicale ou la création et l’entretien de votre réseau.
Nous avons donc décidé de nous intéresser au processus de vente d'une chanson du point de vue des auteur·trice·s et compositeur·trice·s professionnel·le·s. Que faut-il pour vendre un morceau ? Qui pourrait être votre clientèle potentielle ? Comment présenter votre chanson ? Vous trouverez tout cela dans cet article !
Que signifie vendre une chanson ?
Le concept de "vente de chanson" peut être un peu trompeur, car il n'inclut généralement pas la vente de la chanson elle-même. Le terme implique plutôt que ce sont vos efforts d'écriture qui vous permettront de générer des revenus. Il s'agira soit d'obtenir un contrat de licence, soit un contrat d'édition, soit de travailler pour le compte d’un tiers. Dans les deux cas, vous restez (dans la plupart des cas) le·la propriétaire des droits d'auteur de votre chanson, ce que nous verrons plus tard.
Cependant, au lieu de nous plonger immédiatement dans les différents types de contrat, commençons par le début du processus de vente de votre chanson. Que se passe-t-il une fois que vous avez écrit votre morceau ?
1. Enregistrer une démo
La meilleure façon de présenter votre chanson est d'enregistrer une démo, c'est-à-dire un enregistrement professionnel de la chanson. Le but ultime d'une démo est de montrer le potentiel de votre chanson, en soulignant son rythme, sa mélodie et sa voix, et en partageant vos idées de production et d'instrumentation.
Même si cela ne signifie pas que votre morceau doit être enregistré dans l'état final dans lequel vous aimeriez le voir publié et interprété (avec tous les effets, les voix de fond, etc.), tout dans la démo doit être joué correctement et méticuleusement. Veillez à ce que les voix ne soient pas trop aiguës, que le rythme soit précis et, surtout, que le son soit de bonne qualité.
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'est pas nécessaire d'enregistrer votre démo dans un studio d'enregistrement professionnel. Vous pouvez tout simplement vous construire un tel studio à la maison. Si c'est ce que vous envisagez, n'oubliez pas de consulter nos articles sur l'aménagement d'un studio d'enregistrement à domicile et sur la production musicale pour les débutant·e·s avec un budget limité ! Ces deux articles vous donneront de précieux conseils sur le matériel à acheter et sur la manière et l'endroit où l'installer pour construire le studio dont vous rêvez.
2. Comprendre les droits d'auteur dans le contexte de la musique
Le droit d'auteur dans le domaine de la musique est un sujet complexe et, bien que nous en abordons les fondements, nous tenons à souligner l'importance de consulter un·e avocat·e ou un·e expert·e en droit d'auteur chaque fois que vous n'êtes pas sûr·e de quelque chose. Ça pourra vous aider à éviter tout malentendu et à ne pas perdre l'argent que vous vous attendez à recevoir.
Juridiquement, dans la plupart des pays, une chanson est automatiquement protégée par les lois locales sur le droit d'auteur dès lors qu'elle est créée et fixée sous une forme tangible, que ce soit sous la forme d'un enregistrement sonore ou bien d'une partition. Cela signifie qu'il n'y a pas d'exigences formelles à respecter et que l'enregistrement dans un registre officiel n'est pas nécessaire.
Dans la majorité des pays, l'enregistrement n'est même pas possible. Les États-Unis constituent une exception notable à la règle : l'enregistrement de votre chanson auprès de l'Office américain des droits d'auteur vous apportera une protection juridique supplémentaire, utile notamment en cas de violation des droits d'auteur.
Droit d'auteur liés à l'enregistrement versus droit d'auteur lié à la composition.
Et oui ! Pour chaque chanson enregistrée, il existe deux grandes catégories de droit d'auteur : un droit d'auteur sur l'enregistrement sonore et un droit d'auteur sur l'écriture de la chanson.
Le droit d'auteur sur l'enregistrement sonore, également connu sous le nom de droit d'auteur sur les masters, protège l'enregistrement de l'interprétation de la chanson. Par exemple, la chanson "Make You Feel My Love" a été écrite et enregistrée par Bob Dylan en 1997. Cet enregistrement spécifique de la chanson est protégé par le droit d'auteur. La chanson a ensuite été reprise par de nombreux artistes, dont Billy Joel, Adele et Boy George.
Chacune de ces versions enregistrées de la chanson est protégée par le droit d'auteur, car elles sont considérées comme des propriétés intellectuelles individuelles, utilisant des instruments différents et interprétées par des artistes différent·e·s dans des studios différent·e·s. Cela signifie que chaque version de la chanson possède son propre droit d'auteur, qui, aux États-Unis, est enregistré auprès de l'Office américain des droits d'auteur (US Copyright Office). Le·la titulaire du droit d'auteur sur l'enregistrement sonore est le ou la “créateur·trice” de l'enregistrement, qui peut être l'interprète, le ou la producteur·trice ou bien le label.
Le droit d'auteur, également appelé droit sur la composition, concerne la protection de la composition musicale, qui comprend la mélodie, les paroles, les notes, les accords et les rythmes. Traditionnellement, le·la propriétaire initial·e des droits de composition est l'auteur·trice de la chanson. Ensuite, lorsque la chanson doit être publiée, le droit d'auteur sur la composition est généralement partagé entre le compositeur·trice et l'éditeur·trice, qui se voit accorder les droits d'édition. Toutefois, comme nous le savons déjà, l'étendue des droits et des responsabilités de l'éditeur·trice dépend en fin de compte du contrat en question.
3. Enregistrez votre chanson avec PRO
PRO est l'abréviation de Performance Rights Organization, un type d'institution dont l'objectif principal est de collecter et de distribuer des redevances d'exécution pour le compte de ses membres. Il existe dans le monde des centaines de PRO nationaux et internationaux, dont 218 sont membres de la CISAC, un organe directeur des PRO dont le siège se trouve en France.
Aux États-Unis, les trois principaux PRO sont l'ASCAP (American Society of Composers, Authors, and Publishers), la SESAC (Society of European Stage Authors and Composers) et le BMI (Broadcast Music, Inc). D'une manière générale, chaque PRO peut présenter des fonctions et des services différents. Il est donc important que vous fassiez des recherches approfondies sur les organisations locales afin de décider laquelle rejoindre le moment venu. Par ailleurs, vous ne pouvez être affilié·e qu'à un seul PRO.
Quand rejoindre un PRO ?
Comme nous l'avons déjà mentionné, le rôle principal de chaque PRO est de collecter et de distribuer des royalties à ses membres chaque fois que leur chanson est interprétée en public, en direct ou enregistrée. Ça signifie que vous devez vous enregistrer auprès du PRO concerné dès que vous savez que votre chanson sera diffusée sur des plateformes de streaming, à la radio, à la télévision et sur des services de musique programmée, ou qu'elle sera interprétée dans des lieux publics, y compris des clubs, des hôtels, des magasins ou des restaurants.
Cependant, l'adhésion à un PRO ne se limite pas à la perception des droits d'auteur. Les PRO offrent généralement des avantages supplémentaires qui peuvent être utiles dans votre situation actuelle et dont vous pouvez profiter, que votre musique ait été publiée ou non. Ces avantages comprennent des réductions sur les voyages, sur le matériel de musique, sur les sites web de partenaires tiers, etc.
En outre, les PRO sont les meilleurs endroits pour entrer en contact et établir des relations avec des personnes susceptibles de s'intéresser à votre musique et de vous aider à percer dans l'industrie musicale.
Êtes-vous prêt.e à rejoindre votre PRO local ? Consultez son site web pour obtenir de plus amples informations sur les types de possibilités d'adhésion, les frais d'inscription et les conditions contractuelles. N'oubliez pas que pour devenir membre d'un OPR, vous devez conclure un contrat avec l'institution, alors assurez-vous de savoir exactement à quoi vous vous engagez.
Si vous avez des doutes, n'hésitez pas à prendre contact avec le bureau de votre PRO locale et même à demander un rendez-vous avec eux si besoin.
4. Explorer les différentes sources de revenus pour votre chanson
Comme nous l'avons expliqué au début de notre article, il y a trois façons essentielles de gagner de l'argent grâce à vos compositions : en obtenant un contrat de licence, en concluant un contrat d'édition ou en travaillant pour le compte d'autrui.
Au début, votre objectif sera probablement de vendre la chanson que vous avez écrite par tous les moyens possibles. Cependant, le fait de vous renseigner sur les différentes façons de la monétiser pourra vous aider à définir vos futures ambitions. De plus, le fait de savoir ce que vous souhaitez accomplir en écrivant des chansons peut également vous aider à trouver le bon public auquel les présenter.
Le contrat de licence
Un accord de licence, également connu sous le nom de licence de synchronisation, autorise d'autres personnes à utiliser votre chanson dans divers contextes, tels que les films, les émissions de télévision, les publicités, les jeux vidéo, les vidéos YouTube, etc. En échange de la licence, le ou la bénéficiaire de la licence paie un droit de synchronisation (également appelé redevance de synchronisation), ce qui signifie que vous recevrez une certaine somme à l'avance.
En outre, en fonction de l'accord, vous pouvez également percevoir des redevances d'exécution chaque fois que la chanson est interprétée en public (à la radio, dans un restaurant, dans un théâtre, sur des plateformes de streaming, etc.). Ces redevances sont ensuite réparties dans le temps en fonction de la fréquence à laquelle la chanson a été jouée.
Le contrat d'édition
Alors qu'un contrat de licence est assez simple, les contrats d'édition sont un peu plus complexes. Contrairement à l'accord de licence, qui concerne un titre déjà écrit, l'accord d'édition porte généralement sur des chansons qui n'ont pas encore été écrites dans le cadre du contrat en question.
Obtenir un contrat d'édition est assez difficile au départ. Pour cela, il faut généralement être bien établi dans sa carrière d'auteur-compositeur ou d'artiste et avoir suffisamment d'expérience à faire valoir dans son portfolio.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la plupart des maisons d'édition appartiennent aujourd'hui aux grands labels, tels que Universal Music Group, Sony Music Group et Warner Music Group, qui représentent souvent certain·e·s des artistes les plus populaires d’un point de vue commercial. Vous pouvez imaginer que la concurrence entre les musicien·ne·s et les auteur·e·s et compositeur·rice·s qui s'efforcent d'obtenir un contrat est assez féroce.
En règle générale, un contrat d'édition transfère une partie de vos droits d'auteur à l'éditeur·rice, ce qui lui permet de contrôler l'utilisation de la composition et d’avoir la possibilité de présenter la chanson à des artistes, d’accorder des licences, de rechercher des possibilités de synchronisation, etc. La nature du travail que l'éditeur·trice effectue pour le compte de l’auteur·e - compositeur·rice dépend du type d'accord. Il existe en tout trois types d'accords d'édition: l'édition intégrale, la coédition et le contrat d’administration.
Pour faire court, un contrat d'édition intégrale accorde à l'éditeur·rice 100 % des droits de l’auteur·e - compositeur·rice (généralement à vie) sur le répertoire que l’auteur·e - compositeur·rice va créer pendant la durée du contrat. En échange, l'éditeur·rice fournit des services complets en leur nom, en assurant la promotion du matériel publié, en présentant l'artiste à l'ensemble de l'industrie, en gérant son catalogue, etc.
Comme son nom l'indique, un accord de coédition implique que l'éditeur· et l’auteur·e - compositeur·rice collaborent à la distribution de la composition. Cela permet à l’auteur·e - compositeur·rice de générer plus de revenus, en recevant sa moitié de la part de la chanson ainsi que la moitié de la part de l'éditeur·rice (ce qui équivaut à 75 % des droits d'auteur).
Enfin, dans le cadre d'un contrat d'édition administrative, l'éditeur·rice n'a qu'un seul rôle, celui de collecter et d'auditer les redevances pour le compte de l’auteur·e - compositeur·rice qui garde, dans ce cas, le contrôle total des droits d'auteur et paie à l'éditeur·rice environ 10 à 25 % de sa part sous la forme de ce que l'on appelle les "frais d'administration". C'est pourquoi les contrats administratifs sont monnaie courante pour un·e auteur·e - compositeur·rice bien établi·e et connaissant un grand succès commercial.
Travailler pour autrui
On pourrait dire que le travail pour autrui ressemble beaucoup à la vente d'une chanson. Toutefois, au lieu de vendre une chanson existante, il s'agit de créer un morceau adapté à un besoin particulier. Le travail sur commande est en fin de compte un contrat en vertu duquel un·e créateur·trice compose une œuvre musicale - une chanson entière, une mélodie ou des paroles - spécifiquement pour l'usage de quelqu’un d’autre.
Il s'agit souvent de musique produite pour des publicités télévisées, des films, des séries, des jeux vidéo ou des sites web. Néanmoins, un·e auteur·e - compositeur·rice peut également être engagé·e pour écrire une composition pour un·e artiste émergent·e.
En contrepartie de son travail, l'artiste ne reçoit généralement qu'une rémunération unique, ce qui signifie qu'il n'a droit à aucun paiement ultérieur, tel que des royalties, au-delà de ce qui a été convenu dans son contrat. En outre, il ou elle ne conserve pas la propriété de la chanson créée. C'est la personne qui commande l'œuvre qui est considérée comme le ou la propriétaire légal·e.
La question de savoir si l'auteur·e de la chanson est crédité·e publiquement ou non dépend du contrat. Si ce n'est pas le cas, la personne qui écrit la chanson peut être considérée comme un·e ghostwriter, c'est-à-dire une personne dont le travail est crédité à quelqu'un d'autre.
Nous savons ce que vous pensez : c'est contraire à l'éthique, ou c'est sûrement illégal. Toutefois, la réalité c’est que, d’après la loi sur le droit d'auteur aux États-Unis et dans de nombreux autres pays, de tels arrangements et pratiques sont autorisés et considérés comme légaux tant que les conditions sont communiquées à la personne embauchée et approuvées par elle dans un contrat écrit.
Il est donc essentiel de toujours bien lire et bien comprendre le contrat qui vous est présenté avant de le signer ! Et si vous souhaitez en savoir plus sur le travail des ghostwriters, consultez notre article sur le ghostwriting !
5. Pitchez votre morceau
Votre démo est prête, vous vous êtes inscrit·e avec succès auprès d'un PRO et vous êtes maintenant prêt·e à présenter votre chanson. Vous trouverez ci-dessous quelques figures clés de l'industrie musicale susceptibles d'être intéressées par votre morceau, ainsi que différentes approches pour le présenter de la meilleure façon possible.
Artistes-interprètes
Collaborer avec des créateur·rice·s de talent est une pratique courante pour les musicien·ne·s, signé·e·s comme indépendant·e·s. Toutefois, il peut s'avérer plus difficile que vous ne le pensez de présenter vos chansons à d'autres artistes.
La plupart des musicien·ne·s reconnu·e·s et établi·e·s ont mis en place des politiques strictes pour éviter d'être approché·e·s directement par d'autres artistes sans contrat d'édition ou de relation préexistante. Ceci vise surtout à éviter un nombre excessif de sollicitations et à prévenir d'éventuelles poursuites judiciaires de la part de personnes qui pourraient prétendre que leur musique leur a été volée. Cela signifie donc que seul un contrat d'édition vous permettra de présenter votre chanson à un·e artiste réputé·e.
Il peut être plus facile de tendre la main à des artistes émergent·e·s ou à d'autres artistes indépendant·e·s et de travailler avec eux (il y a de fortes chances que vous arriviez mieux à faire passer votre message). Cependant, même dans ce cas, vous ne devez jamais être trop pressant·e. Si un·e artiste ne semble pas intéressé·e par votre chanson, passez simplement à un·e autre artiste.
Essayer de convaincre quelqu'un d'aimer votre chanson alors qu'il·elle ne l'aime pas risque de vous faire plus de mal que de bien. D'une part, vous allez perdre de votre temps et, d'autre part, vous risquez de passer pour quelqu'un d'impoli, d'ennuyeux et d'intrusif, et si cette image se propage, cela pourrait nuire à votre réputation.
Les éditeur·rice·s de musique
La recherche de créateur·rice·s talentueux·ses est une partie importante du travail de l’éditeur·rice. Cependant, tout comme les artistes, les propositions spontanées ne sont pas toujours acceptées. C'est à ce moment-là que recourir à votre réseau peut s'avérer extrêmement utile, les références et les recommandations d'autres professionnel·le·s de la musique augmentant vos chances de placer votre chanson.
Il est également important de garder à l'esprit que la plupart des éditeur·rice·s ne s'intéresseront à vous que si vous avez un portfolio ou des réalisations concrètes à présenter. En effet, les éditeur·rice·s de musique ne se contentent pas de publier la musique de quelqu'un d'autre, ils ou elles investissent également pour permettre à la carrière d'un individu de décoller et de progresser. C'est pourquoi il leur est nécessaire de savoir si vous valez la peine d'investir, ce qui est difficile à estimer avec une seule chanson.
Pour avoir une chance auprès d'un·e éditeur·e, vous devez vous concentrer sur le networking avec d'autres professionnel·le·s de la musique - comme des co-auteur·rice·s, des coachs ou des mentors - et travailler activement sur votre métier, en ajoutant des chansons de plus en plus réussies à votre répertoire.
Organismes de licence, bibliothèques musicales, gestionnaires de synchronisation et superviseurs musicaux
Si votre objectif est de conclure un accord de licence, vous devez vous adresser aux agences de licence, aux bibliothèques musicales ou aux gestionnaires de synchronisation spécialisés.
Il est important de garder à l'esprit que les licences de synchronisation nécessitent l'autorisation de tous les propriétaires des droits: l'autorisation du titulaire des droits d'auteur de la chanson (auteur·e et/ou éditeur·rice) ainsi que du titulaire des droits d'auteur de l'enregistrement sonore (artiste/interprète/label). Il est donc essentiel que vous ayez le contrôle des droits d'auteur ou que vous ayez la permission de licencier la chanson de vos cotitulaires des droits d'auteur (par exemple, coauteur·rice·s).
Bien qu'il soit généralement plus facile de placer votre musique par l'intermédiaire de ces sociétés que d'obtenir un contrat d'édition, il peut s'avérer utile d'être en contact avec quelqu'un qui peut vous écrire une lettre de référence. Le fait d'avoir une solide expérience aide aussi.
L'avantage des placements en synchronisation, c'est qu'ils sont généralement non exclusifs, ce qui signifie que vous pouvez autoriser le morceau à autant de personnes que vous le souhaitez et ce simultanément. En règle générale, vous devez passer par un processus de soumission et d'approbation pour obtenir une licence pour votre chanson.
Assurez-vous que les termes et conditions de l'accord de licence vous conviennent avant de signer le contrat. Gardez à l'esprit que certaines agences et bibliothèques musicales peuvent demander un partage de droits d'auteur à hauteur de 50/50. Accepter de telles conditions peut avoir des conséquences défavorables à long terme, en particulier si votre objectif est de décrocher un jour un contrat d'édition.
Conclusion
Permettre au monde de savourer les fruits de votre art peut être un processus long mais gratifiant. Il est donc essentiel d'essayer de rester patient·e et de ne pas se laisser décourager par les éventuels obstacles qui se dressent sur votre chemin. De plus, si devenir un·e auteur·e ou un·e compositeur·rice professionnel·le est votre plus grand rêve, le plus important c’est de développer continuellement votre répertoire et votre réputation. Ce n'est qu'ainsi que vous pourrez mettre en valeur vos compétences, votre expérience et votre passion pour le métier.
Si vous cherchez des pistes pour améliorer vos techniques d'écriture ou de composition, n'hésitez pas à consulter nos articles "Conseils pour écrire des morceaux mémorables" ou "Plus de conseils pour les compositeurs et les compositeur·rices et parolier·ère".
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